LES FORCES SPECIALES
Caractériques des forces spéciales
-Les forces spéciales se divisent en deux cercles : dans le premier cercle , il y a les unités du type "commando" et dans le deuxième cercle , il y a les unités qui ne font pas parties des forces spéciales mais qui ont des aptitudes particulières et qui peuvent remplir des opérations spéciales :
Le premier cercle
L’armée de terre
Le 1er RPIMa et le DAOS, stationnés respectivement à Bayonne et à Pau, sont placés sous commandement des forces spéciales de l’armée de terre (CFST), et sont exclusivement dédiés au COS.
Héritier des SAS britanniques, le 1er RPIMa est l’unité la plus importante
du COS par son volume. Elle compte 1000 hommes, tous volontaires et
professionnels. Elle est réputée pour former ses membres à la recherche aéroportée
et actions spécialisées dites RAPAS. Il existe 3 compagnies RAPAS, chacune
ayant sa spécificité.
Les groupes RAPAS, composés de 10 hommes, forment les cellules opérationnelles de base du régiment. Ils sont modulaires en fonction du type de mission à remplir et possèdent chacun leurs moyens de transmissions capables d’émettre à de longues distances. Leur domaine d’emploi privilégié est aéroterrestre.
Le détachement de
l’aviation légère de l’armée de terre pour les opérations spéciales
(DAOS), créé en 1997, est composé de 140 militaires (équipages et mécaniciens).
Il est chargé de fournir à l’ensemble des forces spéciales les moyens de pénétration
en vol tactique, de jour comme de nuit, et les capacités d’appui à partir de
la troisième dimension. Il assure au profit des unités du COS, de l’aérocordage,
de la grappe, de la descente en rappel, du poser d’assaut, ou du largage de
palmeurs à la mer. Il comprend 22 hélicoptères répartis entre deux
escadrilles d’opérations spéciales :
La Marine nationale
Les commandos marine
Au nombre de 5 (Hubert,
Trepel, de Monfort, Jaubert, de Penfentenyo), les "Bérets verts" sont
les plus déployés sur le terrain. Ils sont 400 dont 40 officiers, 320
sous-officiers, et 40 militaires du rang. Un commando est composé de 80 hommes
répartis en quatre escouades de 20 éléments chacune et chaque escouade
s’organise en deux groupes de combat.
Ils sont organiquement rattachés au commandement des fusiliers marins et
commandos (Cofusco) et jouent un rôle primordial dans le contre-terrorisme
maritime. Mais, à la différence du 1er RPIMa et du DAOS, le COS est
l’employeur majoritaire, mais non-exclusif des commandos marine. L’état-major
de la Marine fait appel à eux dans le cadre de missions de service public :
arraisonnement de bâtiments en mer, contrôle du trafic maritime, sauvetage en
mer…
La réforme "Commando
2001" valorise les spécialités de chaque commando. Autrefois, chacun possédait
un panel de compétences assaut (reconnaissance, neutralisation), déclinées
par escouade. La nouvelle distribution permet de moduler l’utilisation de
chaque commando en fonction du type de mission, c’est-à-dire de choisir des
éléments "ultraspécialisés" de chaque commando pour constituer un
détachement.
La cellule tactique projetable (CTP) a été créée pour jouer l’interface
entre le COS et le détachement projeté ; le commandement des fusiliers marins
et commandos n’ayant pas vocation à conduire des opérations.
Le Groupe de combat en milieu clos (GCMC) est le pôle d’excellence des commandos marine , spécialisé dans le contre-terrorisme maritime, aux côtés de la section B des commandos Hubert. Il est composé d’ éléments organisés en équipes, chaque individu ayant sa spécialité (logistique, démolition, transmission, effets spéciaux…). Il mène des missions d’assaut nautique, par exemple lorsque des bâtiments sont aux mains de terroristes .
L’armée de l’air
La DOS/T :
La division des opérations spéciales transport comprend :
Subordonnées au Commandement de la force aérienne de projection (CFAP), elles répondent aux besoins en transport du COS et rassemblent pilotes et mécaniciens. Les missions de la Dos C-160 se résument essentiellement au poser d’assaut, aux aérolargages des équipes du COS à très basse et très haute altitude (jusqu’à 8 000 m), ou encore à l’avitaillement d’hélicoptères à partir d’une piste sommaire par véhicule FTM (Fardier technique modulaire). Les équipages Transall sont dédiés au COS.
Même principe pour la Dos
C-130, qui fournit au COS des capacités C-130 (Hercule). Ces deux types d’aéronefs
sont complémentaires.
En cas de besoin, le COS peut faire appel à d’autres appareils de la Force aérienne
de projection (FAP), puisque la Dos dispose d’équipages formés aux procédures
spéciales. Dans le futur, il sera doté des A-400M d’Airbus, capables de se
poser sur une piste très courte.
Le CPA-10 :
Le commando parachutiste
de l’air n°10 (CPA-10), basé à Orléans, est une unité de 200 hommes,
articulée autour de trois cellules dites "action" (renseignement,
instruction spécialisée et bureau logistique).
Elle est placée sous commandement organique du CFCA (Commandement des fusiliers
commandos de l’air), lui-même subordonné à l’état-major de l’armée de
l’air. Créé en 1993, pour emploi privilégié mais non-exclusif du COS, il a
pour mission principale de faciliter l’engagement des moyens aériens dans la
profondeur du théâtre d’opérations, d’effectuer des guidages (désignation
laser), de l’illumination d’objectif (balisage de terrains sommairement aménagés),
mais aussi d’investir et de remettre en œuvre une zone aéroportuaire pour y
accueillir des aéronefs.
Si les trois cellules sont polyvalentes, une seulement possède la spécificité
de dérive sous voile (DSV), composée de chuteurs opérationnels pouvant opérer
dans la profondeur du dispositif ennemi.
La DOS/H :
La division des opérations
spéciales d’hélicoptères (la Dos/H), subordonnée à la FAP est constituée
par l’escadrille d’hélicoptères spéciaux (L’ESH/67), implantée à
Cazaux et restructurée en 2000 en Organisme à vocation interarmées (OVIA).
Elle comprend 16 hommes dont les équipages sont spécialement formés aux procédures
des opérations spéciales.
Le deuxième cercle
Si le Cos peut puiser dans tout le vivier de l’armée française, il sollicite régulièrement par exemple :
Les moyens des forces spéciales du COS :
Se déplacer
Buggy rapide d’investigation
Nacelle de récupération rapide par hélicoptère
Dérive sous voile
Quad (moto 4 roues)
Mini sous-marins
Communiquer
Transmission cryptée et non détectable par un
scanner
Liaison satellite
Se camoufler /
survivre
Tissus réduisant la signature infrarouge
Moyens cartographiques de localisation
Système de détection de présence infrarouge
Sur-bottes anti-empreinte
Observer
Capteurs abandonnés
Mini-drones
Ballons d’observation
Système d’écoute longue distance
Se défendre
Lance-grenades haute cadence
Armements non-létaux
Pointeurs laser toutes distances
Fusils anti-matériel de gros calibre.
Les forces spéciales sont utilisées pour les mission suivantes :
. Assistance militaire
. Appui opérationnel aux unités engagées
. Aide au retour à la stabilité
. Action commandos dans le profondeur d'un dispositif adverse
. Renseignement
. Evacuation de ressortissants
. Récupération d'otages
. Arrestation de criminels de guerre
. Expertise initiales de théatre
source ( ministère de la défense )